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Bekvegter

Lorsqu'on lui demande de raconter son parcours, la première réaction de Bekvegter (de son vrai nom Martijn Nelen) est de dire qu'il n'aime pas cela. En effet, ce genre de biographie consiste souvent en une liste de prix de poésie obtenus. Mais, pour lui, là n'est pas l'essentiel. Ce qui compte, c'est le contenu. Il s'efforce donc d'écrire des textes sur des sujets pertinents tels que la politique, les inégalités sociales, le racisme - bref, sur les dérives de notre sympathique société.

S'il n'est pas fan de poésie classique, il se dit très influencé par le rap français dans lequel il baigne depuis 20 ans.

Lorsqu'il a découvert le slam en 2012, toutes les pièces du puzzle se sont mises en place. Le slam s'est avéré le moyen idéal pour combiner son amour de la langue, sa soif de sagesse de la rue sous forme poétique et son besoin de parler de sujets engagés. « De plus, cela m'a permis de sortir mon cynisme en public sans la moindre gêne », ajoute-t-il.

Bekvegter : « Je ne fais pas de slam pour voir mon nom sur des affiches, je fais du slam pour dire quelque chose aux gens. Sur l'histoire oubliée et sur des héros méconnus. Sur l'exaspération et la tristesse. J’alimente l'auditeur de paroles militantes sur un lit de jeux de mots et de métaphores ».

Photo: Ali Selvi

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